"Les sept mercenaires" de John Sturges (1960)

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Avec un casting "sept" étoiles, de Yul Brynner à Charles Bronson et Steve McQueen, un western de légende de John Sturges, remake des "Sept samouraïs" d'Akira Kurosawa.Un village mexicain subit les incessantes attaques d’une bande de voleurs dirigés par le redoutable Calvera. Alors que les prochains mois s’annoncent difficiles après le pillage par le gang d’une grande partie des récoltes, trois villageois, déterminés à mettre fin à ces exactions, se rendent dans la ville frontalière la plus proche pour acheter des armes. Ils y rencontrent Chris Adams, un ancien soldat qui leur conseille plutôt de faire appel à des mercenaires pour affronter les recrues sans scrupules de Calvera. En leur promettant six semaines de gîte et de couvert et une prime de 20 dollars, Chris convainc six pistoleros aux profils contrastés d’accepter la mission : son ami Harry Luck, qui en espère un profit plus juteux, le flambeur Vin Tanner, Bernardo O'Reilly, un fermier aux poches trouées, l’impulsif Lee, Britt, fin tireur réputé, et Chico, le benjamin en quête d'aventure…Armes à la mainRemake des Sept samouraïs d’Akira Kurosawa, chef-d’œuvre dont Yul Brynner, séduit à sa sortie six ans plus tôt, avait racheté les droits, The Magnificent Seven est entré au panthéon des westerns de légende. S’appuyant sur un étincelant casting – Steve McQueen, Charles Bronson, Yul Brynner, Robert Vaughn, James Coburn –, John Sturges (La grande évasion) orchestre un grand spectacle à la vibrante fibre humaniste, qui porte la voix des opprimés (femmes, Afro-Américains, Indiens, Mexicains) tout en respectant les mythes fondateurs de l’Ouest américain : amitié virile et droit de se rendre justice soi-même, armes à la main. Sur une bande originale mémorable composée par Elmer Bernstein, Les sept mercenaires ménage aussi, entre deux coups de sang ou de feu, des instants plus mélancoliques d’intimité où les héros livrent leurs blessures passées et, pour le plus jeune d’entre eux (Chico, interprété par Horst Buchholz), son expérience des prémices de l’amour et de ses émois. Amorçant le passage d’un genre hollywoodien à son crépuscule au western spaghetti, un classique indémodable.

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