Le désastre de la maison des notables / Amira Ghenim
Livre
Edité par Philippe Rey | 2024
Tunisie, 1945. Dans un pays en pleine ébullition politique se croisent les destins de deux éminentes familles bourgeoises : les Naifer, rigides et conservateurs, et les Rassaa, libéraux et progressistes. Une nuit de décembre, à Tunis, la jeune épouse de Mohsen Naifer, Zbeida Rassaa, est soupçonnée d'entretenir une liaison avec Tahar Haddad, intellectuel d'origine modeste connu pour son militantisme syndical et ses positions avant-gardistes, notamment en faveur des droits des femmes. Dans un entrelacement de secrets et de souvenirs, plusieurs membres des deux familles ainsi que leurs domestiques reviennent lors des décennies suivantes sur les répercussions désastreuses de cette funeste soirée. Comme dans un jeu de poupées russes, chaque récit en contient d'autres et renverse la perspective. Avec jubilation le lecteur rassemblera les pièces pour tenter de découvrir ce qui est réellement arrivé à Zbeida Rassaa. Le désastre de la maison des notables transpose plus de cinquante ans d'histoire tunisienne - de la lutte pour l'indépendance jusqu'à la révolution de 2011 -,et de combats pour les femmes. Remarquable de maîtrise, d'un style limpide, d'une construction astucieuse, cet éblouissant roman choral met en scène des personnages envoûtants et inoubliables.
- Prix de la littérature arabe 2024
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Vidéo - 2008 - Sans arme ni haine ni violence / Jean-Paul Rouve, réal.
Disponible à Corderie
Ciné-Musique | F ROUV | DVD | DisponibleAutre format
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Biographie

De la nostalgie au Swing, Michel Jonasz a su explorer en plus de 30 ans de carrière toute la palette des sons blues et jazzy. Né à Drancy, en banlieue parisienne, le 21 janvier 1947, Michel Jonasz est plongé très tôt dans l’univers de la musique. Tous les dimanches, il accompagne ses parents, d’origine juive hongroise, écouter de la musique tzigane. Mais ce sont les morceaux de Ray Charles qui l’incite à se mettre au piano. Il fait ses premières armes de chanteur et de musicien au début des années 60, avec son ami de toujours, Alain Goldstein, dans des dancings ou des clubs. L’occasion de s’exercer sur les standards de la musique américaine de l’époque. En 1974 il enregistre un premier album, qui porte simplement son nom. On y retrouve des titres comme « Dites-moi » et « Super Nana ». S’il ne se sent pas encore assez confiant pour écrire ses textes, il exige de sa maison de disque d’être le directeur artistique de cet album. Trois ans plus tard, en 1977, ses compositions se font de plus en plus personnelles et il écrit désormais lui-même ses textes. Il commence également à travailler pour d’autres artistes, notamment pour Françoise Hardy pour qui il signe « J’écoute la musique saoule ». Durant les 25 années qui suivent il enchaîne enregistrements et concerts. Boulimique de travail, il s’exerce même à la comédie - aussi bien sur les planches de théâtre que devant une caméra pour le grand et le petit écran - mais la musique et l’écriture restent au centre de sa vie. Il explore toujours plus de sons et se laisse influencer aussi bien par le jazz que la bossa-nova. Il trace sa route à sa manière et sans ressembler à personne. En 2005, Michel Jonasz, qui n’a jamais cessé de produire des disques, propose à son public un nouvel album éponyme. L'année suivante il offre un double "Best of" regroupant tous ses plus grands succès ainsi que les titres phares de ses derniers albums jamais compilés. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.